Créativité, concerts, positionnement du rock en France... Michaël, le claviers de AS Dragon, répond sur tous les sujets à l'occasion de la sortie du second album du groupe : "Va Chercher La Police".
Bonjour Michaël. Le précédent album de AS Dragon, "Spanked", avait été enregistré rapidement. Avez-vous pris un peu plus de temps pour le second ?
Oui et non. En réalité "Spanked" a été un album de rencontre entre Natasha et le groupe. Pour celui-ci on a eu un peu plus de temps, mais nous avons beaucoup tourné avec le premier et les morceaux ont été fabriqués pendant cette tournée. On ne s'est pas vraiment isolé pour se consacrer pleinement à l'enregistrement du disque. Ca s'est fait en même temps que les concerts. Cela nous a permis de jouer plusieurs morceaux en live, les assidus de AS Dragon les connaissent déjà depuis deux ans.
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Non, le rock en France n'est pas mort! Il évolue voilà tout (attention je ne veux pas parler de ces Kyo et autres, bien entendu!). Mais heureusement, et j'en suis bien content, que des groupes comme AS Dragon sont là pour recréer une scène rock avec un nouveau goût qui n'existait pas avant dans cette catégorie: la French Touch.
Si, si, je trouve qu'AS Dragon à de cela en lui. Des paroles chantées en français avec cette mélodie à la April March quasiment. De la volonté sauvage se cache derrière les guitares qui, si on écoute vraiment bien chaque partie de guitare, ne donnent pas grand chose individuellement. Mais cet ensemble nous procure comme une sensation de manque. On se trouve comme pris et envoûté par cette musique qui peut paraître un peu calfeutré, mais c'est ça qui fait son charme. Je vous mets au défi de rester indifférent face à la plage 8, Spank On Me, de l'album Spanked. Un bijou! Tout simplement. Ah oui, je voulais dire un grand merci à Natacha pour sa voix exceptionnelle qui sait faire passer à la fois le dynamisme bourru, et la souplesse d'un ange déchu.