Le chanteur français Katerine lors de la cérémonie des 21es Victoires de la musique à Paris, le 4 mars 2006.
ous le Relais de la diligence, à Larnod, à une dizaine de kilomètres de la capitale régionale de Franche-Comté, des férus de la vie associative et étudiante ont ouvert Le Cylindre, une salle de quatre cents places ainsi dénommée en raison de sa forme. Le 10 mars, Le Cylindre déborde. Ce soir, c'est Katerine. Artiste multiforme, le chanteur vient de créer 2008 Vallée, un spectacle expérimental avec la chorégraphe Mathilde Monnier à la Ferme du Buisson, et de remporter une première manche en termes de grand public en chantant Louxor, j'adore ("Et je coupe le son...").
[...lire la suite]
Première écoute d l'album (seule connaissance de l'artiste, Je vous emmerde, et sa tête d'ange croisée au festival de Benicassim, nda), première déception. On met ça de côté, c'est vraiment du foutage de gueule de prétendre chanter de la sorte.
Quelques temps plus tard, par l'intermédiaire d'une émission à la télé (je crois que c'était En Aparté sur Canal+), je découvre en réalité ce qu'est Katerine, son univers, son humour, sa philosophie, et surtout sa musique.
C'est tout simplement stupéfiant, terrifiant, presque fabuleux et gigantesque, et totalement hors du commun. C'est ça qui doit choquer la première fois.
Katerine, un grand? Je ne sais pas, mais un bon? Ca oui!