Bertrand : un électron libre qui n'a pas sa langue en poche.
Bertrand Burgalat n'a jamais fait les choses comme tout le monde. Après avoir sauvé de justesse son label Tricatel, le revoici avec un disque de 19 (!) chansons, en français et en anglais essentiellement. Qui étonnera par son honnêteté : ne comptez pas sur lui, par exemple, pour livrer un disque parfait et poli. Il chante faux avec un accent à couper au couteau ? Et alors ?
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Bertrand Burgalat... Je ne le connais que pour deux choses.
La première est sa collaboration avec AS Dragon pour l'album Bertrand Burgalat Meets AS Dragon (qui je dois dire en passant vaut vraiment le détour). En fait, c'est lui qui a intégré ce groupe rock français dans son label Tricatel, et c'est peut-être grâce à lui qu'ils en sont là aujourd'hui, du moins je pense.
Et la deuxième, c'est pour son disque The Sound Of Music, que j'ai écouté bien après sa rencontre avec AS Dragon. Un opus qui m'a permis de saisir, "facilement", l'univers impalpable de Bertrand. Rempli de ballades toutes aussi surprenante et déconcertante les unes que les autres. "Si je me rencontrais au coin de la rue, je me dirais, Bonjour Bertrand!", sous une couche de mélodie douce et vous enfonce de plus en plus dans votre fauteuil.
Alors rien que pour ça, merci Bertrand et à quand un prochain disque avec les Dragons?