Pleasantville, c'est une vieille série américaine des années 50 en noir et blanc où, pour faire court, tout le monde il est gentil tout le monde il est beau. La vie à Pleasantville est minitieusement réglée, tout se passe toujours de la même façon. Il y a deux rue à Pleasantville et une allée des amoureux.
David (Tobey Maguire), fan absolu et incollable de cette série, et sa soeur Jennifer (Reese Witherspoon), deux adolescents d'une famille divisée, se retrouvent alors propulsés dans la boîte à image, à l'intérieur même de Pleasantville, jouant désormais le rôle des deux enfants connus de la série.
C'est donc une nouvelle vie qui commence pour eux. Leur intrusion dans cette petite ville complètement aseptisée va bouleverser le cours des choses.
Découvrant peu à peu ce qu'est le vie, en passant par l'art, le sexe, la rebellion, l'émotion, etc, les protagonistes de Pleasantville voient de plus en plus les choses en couleur. Chaque personne libérée de l'emprise instituée par la série dévoile ses propres couleurs, se distinguant ainsi très nettement de toutes ces nuances de gris.
Un film palpitant, d'une approche exaltante et saisissante, Pleasantville est comme un espèce de conte pour adulte où la beauté et les possibilités de l'âme humaine ouvrent beaucoup de perspectives.
Un film somptueux aux images émouvantes remplies de joie, de tristesse, de désillusion, de mélancolie, d'amour, de simplicité.
Joel (Jim Carrey) et Clémentine (Kate Winslet) arrivent à la fin de leur histoire d'amour catastrophique se font chacun effacer la mémoire pour oublier et mieux se remettre de ce désastre. Mais Joel, bien accroché à ses souvenirs ne peut en rester là.
Tout cela n'est pas bien racontable de but en blanc, mais le résultat vaut vraiment le coup.
Après ce film, on ne peut que regorger d'un trop plein d'amour qu'il faut manifestement déverser.
Châpeau!
Passez tous de bonnes fêtes de fin d'années.
Joyeux noël et bonne année!
Voilà, les Trans c'est fini. Il s'en est passé des choses à Rennes, y a qu'à voir les infos. Vive les Bretons!!
Ca a déconné pour le technival, mais le festival était une réussite, contrairement à l'aperçu que j'ai pu avoir l'année dernière.
Pour ne citer que quelques groupes, je dirais Primal Scream, Juliette & The Licks, Coldcut (avec Jon Spencer), et surtout la révélation live de ces 3 jours: Datarock.
Et j'en oublie certainement pas mal vu le peu de concerts que j'ai réussi à voir, faute de problème d'alcool et de trouble de la vision.
Mais tout cela a été un régal glacé, à déguster sans modération.
On va dire rendez-vous dans un an.
Film espagnol de Luis Bunuel, sorti en 1962. L'histoire se déroule à mexico dans la demeure de riche bourgeois, Edmundo et Lucia Nobile. Apres l'opéra, ce couple reçoit chez eux de nombreux invités. Les domestiques partent sans raison, les invités mangent et boivent. La soirée semble se dérouler normalement jusqu'à ce le clou du diner, le concert privé de Gloria sur le piano du salon, marque un tournant décisif dans l'avancement des prévisions nocturnes.
Les invités se sentent comme oppressés de devoir quitter ce lieu et s'inventent des excuses pour passer la nuit sur place. Mais le plus terrible c'est que cette "mascarade" est resservi le lendemain. Tout le monde est convaincu d'être bloqué dans ce salon. S'en suit alors, durant les semaines et les mois qui suivent, une réelle lutte pour rester en vie et ne pas craquer les uns sur les autres.
Sur fond de symbôle religieux à travers ces gens prisonniés de leur volonté qu'ils n'ont nullement décidée. Un film en noir et blanc qui n'a nullement besoin de couleurs pour révéler toutes ses palettes de sentiments et de ressentiments. La fin peut laisser perplexe mais l'ensemble est d'une grande beauté. On n'est envahi, bien que le cinéma a énormément changé de rythme depuis.
Film de la classe épouvante horreur, paru en 2002, May est l'histoire d'une jeune fille May (Angela Bettis) qui travaille dans un cabinet de vétérinaire et qui n'a pas d'amis à part sa meilleure amie la poupée dans une boite en verre offerte par sa mère dans sa jeunesse.
Elle rencontre le garçon qu'elle imaginait parfait de par la beauté de ses mains. Mais sa bizarrerie prend le pas sur ses attitudes et tout commence à déraper.
Son rêve: connaître l'être parfait. Mais comment faire?
Epouvante horreur, c'est un peu trop! Ce film est simplement joli, touchant, expressif et attachant. Je vous le recommande.
Tom Talls (Viggo Mortensen), individu respecté d'une petite ville tanquille américaine, tient un peit café dans le centre. Avec sa femme et ses deux enfants, la vie est assez belle.
Mais tout bascule lorsque deux malfrats font une tentative de hold-up dans le café de Tom et que ce dernier leur règle leur compte en deux temps trois mouvement. Il devient alors un vrai héro et soudain de vrais criminels de Philadelphie (Ed Harris) s'intéressent de près à cet insignifiant Tom Talls.
Vous avez rien suivi, mais c'est pas grave.
Ce film est à voir. Loin de tout stéréotype de fabrication outre atlantique, A History Of Violence comporte certes toutes les caractéritiques de films actions (combats époustouflants mais brefs), de films à suspense (qui est donc Tom Talls?), de films psycho-philosophico-historico-etc (effets de caméra, réalité, joie, tristesse, peur, doute...).
Ce film est réussi et c'est tout ce que j'ai à dire dessus.
Damon Albarn : "Les gens devraient utiliser leur imagination au lieu de se cantonner aux stéréotypes, aux rôles que l’industrie culturelle leur impose, surtout les jeunes. Même les non-conformistes comme Pete Doherty à Londres, par exemple, sont des stéréotypes. Il est à l'opposé du stéréotype clean mais c'est un stéréotype quand même."
(Tracks)
Belle-Ile-en Mer
Marie Galante...
C'est majestueux, féroce, féérique, irréel, époustouflant, transportant, sublime, violent, harmonieux...
La liste est longue, mais le plaisir des yeux et de l'esprit en est que décupler.
nouvel album, nouveau look, nouvelle coiffure, nouvelle Lorie. Tout le monde est aux anges. Ca j'aime!